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La formation des savoir-faire lexicaux
1.
La formationdes savoir-faire
lexicaux
2. La matière lexicale se compose
• du vocabulaire réel,• du vocabulaire potentiel.
3. Le vocabulaire réel est présenté par
le vocabulaire actif le vocabulaire passif(le minimum lexical (le minimum lexical
actif);
passif);
il est actualisé dans
il se réalise au
la parole et
processus de
l’écriture.
lecture et
d’audition.
4. Le vocabulaire potentiel
insère des mots inconnus lesens desquels peut être deviné
au cours de la lecture et de
l’audition.
5. Les moyens de la sémantisation du lexique étranger:
directs:• visuels (des objects, des images, des schémas,
des gestes, la mimique);
• verbaux (des synonymes, des antonymes, le
contexte, l’explication du sens).
indirects:
• la traduction à l’aide d’un mot, de quelques
mots;
• l’explication aux moyens de la langue
maternelle.
6. La formation des savoir-faire lexicaux actifs
La connaissance
la démonstration de la forme graphique de l’unité lexicale,
la sémantisation de l’unité lexicale (UL),
le travail phonétique de l’unité lexicale.
L’automatisation des savoir-faire lexicaux actifs
l’analyse du modèle langagier (ML) qui contient l’unité lexicale étudiée, la
justification de son empoi dans la proposition,
la substitution dans le modèle langagier (nommez des synonymes, des
antonymes, dites autrement, complétez les absences),
la transformation du modèle langagier (la réduction / la simplification /
l’élargissement du modèle langagier),
la réponse aux questions,
l’emploi des modèles langagiers dans des phrases et des situations,
l’emploi des modèles langagiers dans la parole monologique et dialogique.
7. La formation des savoir-faire lexicaux passifs
La connaissance
la supposition sur la signification de l’unité lexicale à partir du
contexte,
l’analyse de la structure de l’unité lexicale,
la sémantisation indirecte de l’unité lexicale.
L’automatisation des savoir-faire lexicaux passifs
le choix de la signification de l’unité lexicale parmi quelques
significations proposées,
la détermination du sens de l’unité lexicale (des mots dérivés à l’aide
des affixes, des mots-conversions, des mots polysémiques à l’aide du
contexte),
le choix pour l’unité lexicale proposée des équivalents, tirés de la
langue maternelle.
8. L’enseignement des activités langagières (l’audition, la parole, la lecture, l’écriture)
L’enseignement de l’audition(de la compréhension orale)
9. Conseils didactiques:
La compréhension orale(d’après J. Beacco, C. Cornaire, C. Favret)
Les stratégies du bon auditeur:
• l’utilisation des connaissances antérieures,
• l’utilisation du contexte,
• l’utilisation de l’analyse ou du jugement
critique,
• le contrôle de l’activité par le sujet.
10. Les actions du professeur:
Avant l’écoute:faire trouver les éléments de la situation de communication:
• travail à partir des images: repérage de lieux, de personnes, d’actions;
• faire émettre des hypothèses.
L’écoute.
Après chaque écoute:
relever des informations qui permettent de vérifier les hypothèses:
1. première écoute sans texte ni images:
• faire dégager les informations principales
• contrôle de la compréhension globale
2. deuxième écoute sans texte ni images
• faire dégager des informations plus détaillées
• contrôle de la compréhension
3. réécouter en cas d’erreurs.
11. Le professeur doit:
• donner des informations aux élèves sur le but de l’écoute(le projet d’écoute),
• guider l’écoute par des activités de pré-écoute pour
activer les schémas mentaux facilitant la compréhension,
• encourager les élèves à repérer le connu puis à construire
du sens à partir de ce qu’ils savent,
• gérer l’inconnu en faisant accepter à l’élève que tout ne
doit pas être saisi intégralement dans un premier temps,
• donner des tâches précises à effectuer lors de chaque
écoute.
12. Les documents proposés à l’écoute doivent répondre à certains critères:
- le document doit être bref (deux ou trois minutes d’écoutemaximum),
- la langue utilisée dans le document doit être authentique,
- le débit doit correspondre à la vitesse normale des échanges,
- le contenu du texte doit être intéressant pour les apprenants,
- lorsqu’on utilise des documents visuels, ils doivent être
suffisamment significatifs et sans ambiguïté pour permettre
aux apprenants d’inférer la signification du texte à partir des
échanges des participants, de leur gestuelle, mimiques, etc.
du lieu où ils se trouvent.
13. Il existe 3 étapes de l’organisation de l’audition:
l’étape prétextuelle,l’étape textuelle,
l’étape post-textuelle
14.
L’étape prétextuelle
1. l’explication des difficultés langagières et sémantiques
d’un texte;
2. l’explication du contexte d’un message;
3. la formation de l’objectif de l’audition d’un texte.
L’étape textuelle
(l’audition du texte)
L’étape post-textuelle
1. le contrôle de la compréhension du message;
2. l’analyse du contenu du texte entendu;
3. le travail de l’information du texte (la discussion, l’analyse
des actions des personnages, l’analyse des problèmes,
envisagés dans le texte…).
15. L’analyse du contenu de l’audition peut être: globale, détaillée, critique
L’analyse globale prévoit:• l’analyse du thème du texte,
• la compréhension du contenu général du texte
entendu.
16.
L’analyse détaillée prévoit:
la répartition du texte en parties de sens, la
caractéristique des faits,
l’analyse des liaisons logiques entre les composants
du texte,
l’analyse de l’idée-clé du texte, exprimée
explicitement.
L’analyse critique prévoit:
la compréhension de l’information du texte, exprimée
implicitement,
l’analyse de l’idée-clé du texte, exprimée
implicitement.
17. Le contrôle de l’audition peut être organisé à l’aide des moyens réceptifs et réproductifs
Moyens réceptifs:
le choix des points d’un plan,
les tests à quelques variantes.
Moyens réproductifs
la traduction des mots, des groupes de mots, des propositions,
la composition d’un plan,
la composition des questions sur le texte,
la réponse aux questions,
la conversation sur le contenu du texte,
la présentation du contenu du texte en langue maternelle.