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Les formes impersonnelles du verbe
1. Les formes impersonnelles du verbe
2.
• Le gérondif est une forme impersonnelle du verbe qui exprime l’actionsecondaire soumise à l’action du prédicat.
• Du point de vue formel le gérondif se distingue du participe présent par la
particule en:
P.ex., En entrant dans la salle, je vis que je m’étais trompé.
• Gérondif peut être interprété comme une forme verbale adverbial .
• D’habitude le gérondif nomme le processus représantant le moyen
d’accomplissement d’un autre procès.
P.ex., En discutant d’homme à homme on parvient parfois à s'entendre
(Dorgelès).
3.
• La fonction primaire du gérondif est d’exprimer la simultanéité des actions.• Les fonctions secondaires apparaissent si le principe de la dépendance et de la
simultanéité de l’action est transgressé. Cette transgression a lieu dans les cas
suivants:
1) si le gérondif exprime une action égale à l’action exprimée dans le prédicat:
Il marchait en chantant ‒ II chantait en marchant.
2) si le gérondif exprime les relations logiques (la condition, la cause):
Vous trouverez cette rue en vous adressant au bureau de renseignement.
La simultanéité de l’action est renforcée par l’emploi de la particule tout:
Tout en courant le soldat aperçut une silhouette.
Le gérondif peut être employé dans sa valeur généralisée pour exprimer le
processus qu’on peut rapporter à un autre agent d’action.
L’appétit vient en mangeant (quand on mange).
4. Le participe
• Le participe est une forme impersonnelle du verbe qui présente l’action commel’indice attributif de la substance parce que le participe caractérise l’agent de
l’action.
• Les formes du participe sont: participe présent (1), participe passé (2). participe
passé composé (3).
• La fonction primaire des participes est d’exprimer l’indice caractérisant le
processus de la substance.
P.ex., Ils aperçurent un bateau chargé de deux hommes traversant la rivière à
quelque cent pieds plus bas (P. Mérimée).
5.
• La fonction secondaire des participes est d’exprimer la prédication (le participeremplace la forme personnelle du verbe). Cela peut avoir lieu:
1) dans des construcions participales absolues équivalent à des subordonnées de cause ou de
temps.
Son impatience grandissant, elle se mit à regarder l'horloge, à compter les minutes. (G.
Maupassant). ‒ Так как ее нетерпение росло, она стала посматривать на часы, считать
минуты.
•2) dans des propositions nominales, dans des noms des tableaux et des
titres journalistiques.
•Femme tenant un fruit (Le tableau de P. Gauguin); Portrait d’un vieillard
vêtu de rouge (le tableau de Rimbrandt); Enlevé par l’homme au casque
bleu (le titre d’un article journalistique);
6.
• 3) dans des phrases accompagnant les phrases verbales et composant unensemble avec elles:
Elle n’a trouvé personne. Personne non plus chez une vielle tante qui habite Clamart et chez
laquelle Raymond devait aller en cas de risque exceptionnel. Il a fallu se rendre à l’évidence.
Arrêté. Tué? Non, ce n’est pas possible, si vite
(J. Laffitte);
4) s’il y a une ellipse du verbe outil, le participe passé peut remplacer la forme verbale:
• ‒ Enchanté, mon vieux, dit l’inconnu en tendant la main le premier (=je suis
enchanté).
• Punie la vie glorieuse, mais finis aussi la rage et les soubresauts (=la vie glorieuse
est finie, la rage et les saubresauts sont finis).